Dans le Figaro Economie, Léna Lutaud signe un article intitulé « Comment Cauet devient une marque » (16/06/2005).
Elle évoque la commercialisation par la société de production de Sébastien Cauet (dont l’émission est diffusée sur TF1), de « produits dérivés » tels que des DVD, et bientôt « un magazine vendu en kiosque, un long métrage, des spots publicitaires et un one-man-show« .
Mais la diversification pourrait aller encore plus loin :
« Cauet s’est organisé. En 2003, alors qu’il n’est pas encore la star que l’on connaît, il dépose son nom à l’Inpi. […] «Je reçoit cinq appels de marques par jour mais j’en refuse la plupart, comme un groupe de viande qui voulait vendre un steak Cauet chez Auchan», confie Anne-Laure Bourgeois« , sa directrice marketing.
Il est vrai que Cauet, entant que personnalité incontestable de la télévision, se diversifie en lançant des produits dérivés sous son nom…mais est-ce que pour autant, on peut parler de Cauet en tant que marque? Selon DUBOIS et JOLIBERT, la marque est un signal qui permet d’identifier un produit et de le différencier de ses concurrents. Rajoutons à cette définition les concepts-clés de capital marque ou brand equity, positionnement et de différenciation et posons-nous les questions suivantes: est-ce que la marqueCauet si on peut l’appeller marque, a un positionnement dominant? qu’est-ce qui la différencie des ses accolytes (Michaël Youn par exemple pour ne citer que lui) ? et surtout, est-ce que ces différentes diversifications ou extensions sont-elles cohérentes?!!! Je pense que Cauet gagne certes financièrement du capital sympathie qu’il a pu construire grâce à ses émissions radio et télé, mais il lui reste un long chemin à faire avant de parler de marque Cauet.
Réponse basique de juriste : à partir du moment où le nom CAUET est déposé en tant que marque à l’INPI, on peut parler de la marque CAUET.