Les animaux dans les marques qui nous entourent sont légion : du crocodile Lacoste, au Puma (le félin bondissant), en passant par le chocolat Poulain, la lessive Le Chat, le riz Taureau Ailé ou la Pie qui Chante, la liste est interminable.
« L’animal est-il le meilleur ami de la marque ? » s’interrogeait une étude de BETC Design. Assurément. Cette relation entre marques et animaux a d’ailleurs été opportunément utilisée par le Fonds de Dotation pour la Biodiversité (FDB) en partenariat avec des titulaires de marques, dans le cadre de la campagne « Save Your Logo« , lancée en 2008.
Il y a quatre-vingt ans (ou presque), les animaux avaient aussi une place privilégiée pour identifier des produits. Mais dans cette sélection de marques (encore tirées du Bulletin Officiel des Marques de 1937), mis à part un ourson (pour du savon), les animaux sont rarement représentés de façon anthropomorphique. Ces mascottes avaient moins vocation à susciter la sympathie des consommateurs qu’à les impressionner grâce aux qualités que l’on prête généralement aux animaux ou que ceux-ci symbolisent (le coté travailleur du cheval, de l’abeille et du castor ; la force du tigre, du lion, de l’ours et de l’éléphant ; l’inusable phœnix).
Dans ce lot, le fromage du « Chat Qui Rit » vous rappellera sans doute une autre marque, qui était là avant lui et a traversé les époques.