Cette dizaine de marques date de la première moitié du XXème siècle et ne représente qu’un échantillon des efforts commerciaux pour fourguer les très nombreuses préparations miraculeuses de l’époque.
Provoquer la repousse des cheveux, arrêter celle des poils, vous délivrer des affections de poitrine, soulager l’arthritisme, éviter le mal de mer, affronter les maladies internes de la femme, lutter contre les vices du sang, juguler les embarras de l’estomac, mettre fin aux enrouements : tous ces produits le font, et bien plus encore.
Comme on peut le voir, les cautions médicales sont mises en avant : laboratoires, pharmacies, docteurs sont de la partie. Parmi ces dépôt, on peut remarquer que l’un d’entre eux est fait par le « tuteur à l’interdiction du docteur« . Dans la version du Code Civil alors en vigueur, l’interdiction concernait des personnes majeures se trouvant « dans un état habituel d’imbécillité, de démence ou de fureur (…) même lorsque cet état présente des intervalles lucides. » Espérons que la mise au point de la recette du produit en question est intervenue dans une phase de lucidité.