Sources : Transworld Business 8/07/2005 (merci à piereeeve pour m’avoir signalé le site), communiqué Freshjive
Empoignade dans le milieu de la mode californienne : Freshjive s’amuse à détourner la typographie de la marque Stüssy sur un t-shirt et récolte illico-presto une action en contrefaçon. Défense classique (pour des américains) : « c’est pas de la contrefaçon, c’est de la parodie ». Il appartiendra donc au District Court of California de trancher.
Chez Freshjive, on admet que, chaque saison, sur les quelques 40 graphiques réalisés, 4 consistent en des parodies. Celles-ci sont affichées comme telles. En fait, parodier des visuels et spécialement des marques apparaît comme une pratique courante dans ce milieu : de part et d’autre, on se ne cache pas d’être coutumier du fait. Il n’y a pas si longtemps pour cette raison, le service juridique de Quicksilver adressait à Freshjive une missive menaçante.
Chez Stüssy, en matière de contrefaçon on connait la chanson pour avoir déjà été mis en demeure, assigné et avoir transigé.
Freshjive se plait d’ailleurs, dans le communiqué qu’il publie sur son site, à souligner, liens à l’appui, que son adversaire a précédemment détourné les logos de Chanel, Louis Vuitton ou Gucci …