Cette marque est enregistrée notamment en classe 3 pour des produits de parfumerie. Evidemment, on imagine une odeur de sable chaud pour un tel parfum.
Mais on imaginerait encore plus facilement que cette marque ait été déposée par l’Armée Française, ce qui n’est pas le cas.
La Légion bénéficie d’une image très forte de part le monde (dont la propagation emprûnte aussi le canal des blogs). Pourquoi ne pas la valoriser en développant une politique de marques et la vente de produits dérivés ? Les revenus générés par cette activité pourraient constituer une source de financement qui, aussi modeste soit elle, compléterait le budget de l’armée financé par nos impôts.
Trève de démagogie, pourquoi tout simplement ne pas en profiter comme d’autres forces de l’ordre ? La Légion Royale canadienne utilise la propriété industrielle comme une arme (La légion étrangère canadienne et le droit des marques, Laurent Carrière, cabinet Robic). En Europe, Scotland Yard a récemment développé une politique de marques, qui pourrait se transformer en véritable opération stratégique de licensing (voir cet article du Telegraph). Et la France ?