Références : France 2 (AFP), Nouvel Obs (AP), Miss Information (blog)
Le cabaret parisien Le Crazy Horse, «temple de l’art du nu» depuis 1951, a reçu une mise en demeure l’enjoignant à changer de dénomination.
La missive a été remise en mains propres par un membre de la tribu sioux Oglala, qui demande le respect de la mémoire du nom de son ancêtre, le chef indien Crazy Horse.
L’AFP rappelle que « des Sioux ont déjà réussi à faire interdire par voie judiciaire le nom d’une bière appelée « The Original Crazy Horse Malt Liquor »« . En 1995, sous la pression du Crazy horse Defense Project, « le brasseur américain Hornell Brewing avait dû verser 150.000 dollars. »
De son coté, le cabaret avait antérieurement défendu son nom en s’attaquant à un établissement concurrent : il a ainsi été jugé que « l’enseigne Crazy Love, pour désigner un cabaret sis à Paris, est la contrefaçon de la marque Crazy, et l’imitation illicite des marques Crazy Horse et Crazy Horse Saloon, enregistrées pour désigner des services de même nature » (CA Paris, 29 oct. 1985, Ann. 1986, p. 243).
Malgré une forte présence médiatique avenue George V, on ne sait pas si le chef est reparti sur une monture moderne pour écouter des chansons d’amour…
Derniers commentaires