L’hallucinoscope est un système optique breveté. Il comporte un « support de miroir fixé perpendiculairement au visage par un casque articulé. Cet ensemble est destiné à créer une illusion d’optique permettant à son utilisateur de voir un décor fixé au dessus de lui comme s’il s’agissait du sol. »
Son autre marque, Abracadabra, a fait l’objet d’un arrêt de la chambre commerciale de la Cour de Cassation(Cass. Com. 13 mars 2001, PIBD n°722 III p.309). La Cour suprême refuse de casser l’arrêt qui a considéré souverainement que « le terme abracadabra, certes évocateur de la magie, n’est ni nécessaire , ni descriptif, ni usuel pour définir la qualité essentielle des spectacles de magie« .
Mais il est rare que la Propriété Intellectuelle vienne assister les magiciens.
Et difficilement avec succès, en témoigne le commentaire du Pr. Sirinelli à propos de l’affaire du « piano volant » qui a opposé Dominique Webb à Dani Lary (CA Paris 17 décembre 2003, Propriété Intellectuelles, n°10, p. 537).
Le domaine du droit, en général, n’a (normalement) que peu de chose en commun avec celui de la magie. Le blog d’un étudiant en droit signale la parution d’un ouvrage co-signé par le Pr. Terré et consacré à leur rencontre.