D’habitude ce genre d’information (un déposant reçoit un mise en demeure et le médiatise) passe dans les liens rapides, mais dans le cas présent la demande de marque en cause est plus amusante que la moyenne.
Une personne a donc déposé en classes 16, 18 et 25 la marque ci-dessus qui associe le nom « Louise Bidon » à un monogramme composé des initiales entrelacées et à un motif au sein duquel sont alternés le monogramme et trois types de figures géométriques (rond, losanges) caractérisées chacune par le regroupement symétrique de quatre éléments constitutifs.
De façon peu étonnante, une mise en demeure de émanant de Louis Vuitton n’a pas tardé à être envoyée. D’après Le Parisien, la personne qui a déposé cette marque et « qui trouve que Louis Vuitton manque « franchement d’autodérision », se dit prête aujourd’hui à retirer ses motifs. « Mais je veux garder l’appellation Louise Bidon. Démarquez-vous », répète-t-elle. »
Ce qui est peut être le plus ironique dans l’histoire c’est que cette marque n’est pas une simple pied de nez à un symbole du luxe : elle a été déposée pour se payer la tête des clients de contrefacteurs. « Louise Bidon et Démarquez-vous, c’était aussi une façon de me moquer de tous ceux qui n’ont pas les moyens de s’offrir du vrai Vuitton et qui en achètent du faux« , toujours selon les propos de la déposante rapportés par Le Parisien.