Un nom choquant et particulièrement mal choisi, spécialement au regard de la destination des produits en question. D’après le site d’Yvon Duval dont provient cette image, il s’agirait* d’un encart publicitaire paru dans la revue belge « El Mouchon d’Aunias » en décembre 1934. Déniché par Rodolphe Grisey.
[màj 30/9/05] : ce site met en vente aux enchères un exemplaire de la revue en question (une image plus large y est disponible). J’ai contacté la mairie de La Louvière pour savoir si l’établissement Bonge est référencé dans leurs archives.
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* conditionnel prudent : comme beaucoup d’images qui circulent sur le net, il peut s’agir d’un montage. On notera au passage une erreur au niveau du nom du sirop …
Y a t’il des lecteurs belges qui pourraient authentifier cette réclame ?
Ma foi fort bizarre…
Paidophile (suite)
La découverte d’une image de publicité belge de 1934 pour des remèdes destinés aux enfants et commercialisés sous la marque Paidophile m’avait laissé sceptique quant à l’authenticité du document….
MDR c’est assez fort quand même !! Pour ma part j’y crois. Car après tout :
PAIDOPHILE, s. f. (Mythol.) surnom qu’on donnoit à Cérès, qui signifie qu’elle aime les enfans, & qu’elle les entretient; c’est pourquoi on représente souvent cette déesse ayant sur son sein deux petits enfans, qui tiennent chacun une corne d’abondance, pour marquer qu’elle est comme la nourrice du genre humain. (D. J.)
Et à l’époque la pédophilie n’était pas vraiment dénoncée..
Je peux certifier l’authenticité de cette marque vendue en pharmacie par mon grand-père pharmacien Jules Bonge dans les années 1900 à La Louvière.
Rien à voir avec la signifcitation actuelle pédophile, mais bien avec la description paidophile ci dessous.
Mon grand père était passionné par le latin et le grec. ….ceci explique sans doute ce choix.
PAIDOPHILE, s. f. (Mythol.) surnom qu’on donnoit à Cérès, qui signifie qu’elle aime les enfans, & qu’elle les entretient; c’est pourquoi on représente souvent cette déesse ayant sur son sein deux petits enfans, qui tiennent chacun une corne d’abondance, pour marquer qu’elle est comme la nourrice du genre humain. (D. J.)