Ainsi, pour les logos comme pour les noms Web 2.0 on peut reconnaître leur air de famille avec une recette et un générateur :
Evidemment, à l’allure où se développent les tendances et les innovations sur internet (et bien que beaucoup de services ainsi estampillés soient encore en phase de rodage), l’expression "Web 2.0" commence à faire has-been : déjà la prochaine évolution, le "Web 3.0", est annoncée par divers observateurs (F. Cavazza, H. Guillaud, C. Brasseur, Jeffrey Zeldman, P. Wainewright et sur un ton plus léger Padawan).
Une marque Web 3.0 peut-elle s’imposer ? On sait que précédemment la protection d’une marque Web 2.0 pour désigner une conférence avait fait l’objet d’une polémique légerement exarcebée ("affaire" O’Reilly / IT@Cork, voir le billet de Tim O’Reilly, 30 mars 2006). Toutes choses égales par ailleurs, sur la question de la validité intrinsèque d’une telle marque, on peut aussi se référer au jugement rendu dans une affaire concernant (notamment) la distinctivité de "Speed Dating" (nom de domaine et marque) pour des services de rencontres (à propos de cette affaire, voir le billet de Cédric Manara et notre discussion en commentaires).
MàJ : puisque l’affaire Speed Dating est mentionnée ci-dessus, il convient de préciser que le jugement rendu en 2005 (qui considérait la marque Speed Dating comme distinctive au moment de son dépôt) a été infirmé par un arrêt de la 12è. chambre de la Cour d’Appel de Versailles rendu le 21 septembre 2006 (objet d’un pourvoi en cassation). Publication de l’arrêt versaillais à venir sur Juriscom.