



En cette période hivernale de Fêtes, on retrouve ici des exemples de Père Noël et de bonhomme de neige utilisés comme élément figuratif central de marques anciennes.

Monsieur François Noël s’est installé comme boucher à Pringy, en Haute Savoie, en 1959. En 1967, il dépose une marque purement figurative qui fait écho à son patronyme. Son fils Régis et sa femme prennent la suite et, en 2025, le flambeau de la boucherie Chez Noël est passé à son ancien apprenti, Anthony Saxod. Le nom demeure.
Un autre Père-Noël figure sur la marque déposée en 1947 par Fernand Terrier et Odylle Lhuillier, fabricants de jouets à Albi. Soulevant sa houppelande, il révèle une paire de sabots.

Fondées en 1880 et fermées en 1987, les Brasseries de la Manche, sises à Eu, proposaient une limonade sous la marque Fresh, dont un bonhomme de neige était la mascotte.
Des amateurs et passionnés d’objets publicitaires consacrés aux sodas, limonades et jus de fruits ont consigné quelques photographies d’objets promotionnels, telle la plaque émaillée ci-contre.
D’autres collectionneurs focalisés sur les capsules de bouteilles et spécialement celles de bière -des cervacapsulophiles- ont également des traces de l’exploitation de cette marque. Si son haut de forme, sa carotte en guise de nez et les boutons de sa veste sont des caractéristiques très classique des bonshommes de neige, ces illustrations permettent de vérifier une étonnante particularité du personnage qui le rapproche de Pierre Richard : il porte des chaussures noires.
La marque Glycautol, qui fait suer un sympathique bonhomme de neige, se présente comme un « anticongelant » pour radiateurs. Les produits visés par la marque sont des glycérines anticongelantes.
Le graphisme illustre donc la propriété des produits. Celle-ci est liée à des effets thermodynamiques et cinétiques : la glycérine (glycérol) présente des propriétés antigel en raison de ses interactions moléculaires avec l’eau. Sa structure, comportant trois groupes hydroxyle (–OH), lui permet d’établir de nombreuses liaisons hydrogène avec les molécules d’eau, ce qui perturbe le réseau de liaisons eau–eau. Est ainsi empêchée l’organisation ordonnée nécessaire à la formation du réseau cristallin de la glace. Par ailleurs, la dissolution du glycérol entraîne un abaissement du point de congélation, phénomène relevant des propriétés colligatives des solutions, lié à l’augmentation de l’entropie du système liquide. Le glycérol accroît également la viscosité du milieu, réduisant la mobilité moléculaire et ralentissant les processus cinétiques de cristallisation. CQFD.




