Comme Renault, Peugeot, Chanel, j’en passe et des meilleurs, beaucoup d’entrepreneurs n’ont pas cherché plus loin que leur nom de famille pour constituer la marque qui incarnera leurs produits.
Les marques ci-dessous entre dans cette catégorie (ou presque, si l’on nous pardonne une approximation). Mais elles ont un petit quelque chose en plus. Ce qui rend ces dépôts de marques particulièrement intéressants réside dans l’adéquation du nom avec le domaine d’activité concerné.
Monsieur Antoine Boudin a donc déposé son nom pour identifier des instruments de pesage. Monsieur Théphile Boilot a fait de même dans le but de désigner un produit destiné à rendre étanches et imperméables des enduits. Enfin ce n’est pas un particulier mais une société (d’où l’approximation) qui a déposé le nom de Monsieur Jacques Grape pour des vins.
Aussi, dans au moins deux cas sur trois (et sans compter l’enseigne qui illustre cet article capillotracté), nous avons bien des aptonymes, notion que Larousse définit comme « Nom de famille qui semble refléter plaisamment l’occupation, professionnelle notamment, de quelqu’un. (Exemple : Mme Piedroit, podologue.) » . A ce tarif là, j’aurais pu être potier.
Divers autres exemples figurent dans un recueil intitulé « Petit Dictionnaire Insolite des Aptonymes« , signé par Sandrine Campese, Frédérick Gersal et Isabelle Fregevu-Claracq.
Le Centre Canadien des Aptonymes (CCA), qui est le fruit du travail d’André Bougaïeff, fait référence en la matière.
A l’opposé de la notion d’aptonyme, deux concepts sont à distinguer : les contraptonymes et les antiaptonymes.
J’ajoute une enseigne qui n’est pas touchée par le chômage : https://www.gdubouloz.com/