Source :Urban Legends Reference Pages: Cokelore (Bite the Wax Tadpole)
Quand Coca-Cola a commencé à exporter vers le marché chinois, les commerçants locaux affichaient dans leur magasins la translittération phonétique de la marque. Ou plutôt l’une des centaines de translittérations rendues possibles par la richesse de l’alphabet chinois. Certains des caractères ainsi employés formaient, parait-il, des phrases incongrues telles que « jument attachée par la cire« , « jument aplatie à la cire » ou celle qui est passée à la postérité : « mordez le tétard de cire« .
Comme le démontre quotidiennement Hanzi Smatters, le chinois révèle des chausse-trappes quand son écriture n’est pas pleinement maitrisée. L’adaptation de leurs dénominations sociales et de leurs marques est donc tout un art pour les entreprises occidentales qui souhaitenet s’implanter en Chine.
Coca-Cola a finalement opté en 1928 pour une translittération de sa marque qui signifie « permettre à la bouche de se réjouir« . En 1995, Carrefour a de la même façon retenu parmi les translittérations possibles celle qui évoquait un concept positif : Jialefu signifie « famille, joie, bonheur« .
Pour aller plus loin, un excellent article sur le problème inverse : traduire les noms de marques du chinois vers l’anglais :
Brand Name Translation in China:
An Overview of Practice and Theory
He Chuansheng & Xiao Yunnan
[MàJ 17/01/2005] : voir aussi cet article de Brandchannel : Branding with Chinese characteristics
Et pour s’y mettre : introduction au chinois mandarin par Frédéric BARRON