D’une certaine façon, choisir comme nom de marque un terme ou une expression qui comporte un jeu de mot est un moyen de retenir l’attention du consommateur : aussi minime puisse-t-il paraitre, un effort intellectuel est requis pour décoder le message.
Ce processus peut aussi favoriser la validité d’une marque. C’est ce qu’exprime l’arrêt Audi (CJUE, 21 janvier 2010, affaire C‑398/08 P, Audi AG / OHMI) dans ses paragraphes 57 et 59, à propos d’expressions qui
« ne se réduisent pas à un message publicitaire ordinaire, mais possèdent une certaine originalité ou prégnance, nécessitent un minimum d’effort d’interprétation ou déclenchent un processus cognitif auprès du public concerné« . Ainsi, sera considérée plus favorablement la validité d’une marque constituée d’un slogan si celui-ci nécessite « un certain effort d’interprétation de la part du public » et si, en outre, il « témoigne d’une certaine originalité et prégnance qui le rendent facilement mémorisable« .
Combien de temps vous souviendrez-vous des marques suivantes ?
Pour d’autres calembours impliquant des noms de marques, Albert Tising expose ses détournements ici.