web2020012006
Photo publiée sur Flickr par : Stabilo Boss.
Le phénomène « web 2.0 » est ici représenté par un essaim de logos.
Si pour vous Ajax n’évoque que la progéniture de Télamon, un club néérlandais ou une marque de détergent, sans doute ignorez vous encore ce qui fait l’essence des applications « web 2.0 ».
- Sur l’origine de l’expression « web 2.0 » : voir ce billet de Paul Graham.
- Sur les différentes applications et le phénomène lui-même, voir le blog de Fred Cavazza.
MàJ: une autre mosaïque de logos, toujours sur le compte Flickr de SB :
et une présentation qui utilise les notes de Flickr pour créer des liens, vue sur le compte de Loïc Hay :
Et toujours dans la même veine, on trouve sur Yupoo (le Flickr chinois) une mosaïque des logos du web 2 chinois :
Euuuh… en gros j’ai rien comprendu.
Il y a AJAX qui est un mélange de CSS et de Javascript avec l’ajout d’une requête XMLHttpRequest qui ferait que tout ça est plus léger, plus rapide. Bon. Il y a aussi ce Web 2.0 qu’il ne faudrait pas confondre avec ce qui précède. Rebon. Sauf que le second découle du premier et l’une des applications serait ce genre de petite note qu’on peut voir sur Amazonzon, par exemple : « les autres acheteurs du produit X ont aussi acheté le produit Y ». Rerebon.
C’est ça ? J’ai rerebon ?
Faudrait expliquer un peu.
A part ça, j’ai noté un truc qui me chipote sur le blogue de Fred Cavazza : il parle du stockage des produits et dit que les boutiques en ligne vont exploiter un fond de catalogue qu’elles sont les seules à pouvoir proposer. Elles vont donc s’octroyer des parts de marché que les autres distributeurs ne pourront JAMAIS récupérer.
Prenons un exemple, celui du livre : Monsieur Dupont veut acheter un excellent ouvrage à propos de la reproduction in vitro des papillons, indisponible en librairie. Le libraire peut le lui commander, mais ça prendra une à deux semaines avant de le recevoir (plutôt deux). Monsieur Dupont se retourne vers Amazonzon, qui lui garantit la livraison en quatre ou cinq jours.
À qui s’adresse Amazonzon, qui n’a pas de stock ? Au distributeur. Le même que celui auquel le petit libraire de quartier aura adressé sa requête. La force d’Amazonzon, c’est l’importance du volume de ses commandes, évidemment, et c’est pour ça que le petit libraire de quartier est de la revue. Sauf qu’il n’est pas dit que le distributeur, qui stocke physiquement ces livres, accepte longtemps d’entreposer pour Amazonzon des bouquins qui ne seront jamais aussi rentables que l’autobiographie de Lorie, ouvrage dont la durée de vie est programmée à un mois avec un rendement maximal. En bref, je me demande comment un tel système peut fonctionner à long terme, avec ou sans AJAX.
« Faudrait expliquer un peu.«
Ben, c’est ce qui est bien avec les liens hypertextes : quand on maîtrise pas son sujet à fond, on met un lien vers un site qui prétend tout expliquer en long en large et en travers et le vendredi, quand je ne suis plus au top de ma forme, je peux quand même faire un billet avec juste une image et deux liens.
Ah si, il y a une chose que j’ai oublié à propos de « web2.0-Ajax » : ajoutez une grosse pincée de d’effervescence blogosphérique (ou à défaut, un poil de buzz). Et comme d’habitude, pour tout ce qui touche à l’informatique, parsemez d’un jargon hermétique 😉